La perruche moineau à face jaune

Forpus Xanthops

P.R. janvier 2010

Traduction :  William Vanbeginne

Anglais :  Yellow-faced parrotlet

Allemand:  Gelbmasker-sperlingpapagei

Néerlandais: Geelmaskerdwergpapegaai

  • Pas de sous-espèces
  • Cites / EU statut B
  • Grandeur :  14,5 à 15 cm

Origine et territoire : Il provient d’Amérique du Sud.  Le Xanthops a un tout petit territoire d’origine, plus précisément au nord-ouest du Pérou.  Et surtout dans la vallée Maranon dans la province de Libertad.

Ils vivent dans les savanes couvertes de broussailles épineuses, des paysages ouverts jusqu’à une hauteur de 1.700 m.

Concernant leur manière de vivre à l’état sauvage, il n’y a que très peu de choses connues voire rien.

Différence entre sexes : Les deux sexes sont différents de couleur

Mâle : Le masque du mâle est jaune.  La ligne de l’œil est bleue avec une aura grise. Le cou et l’arrière de la tête sont de couleur vert foncé-gris avec une aura bleue.  Les plumes de la poitrine, du ventre et de la culotte sont vert foncé avec une aura jaune.  Les plumes de la région anale et des flancs sont vert clair avec une aura gris, jaune.  Le manteau est vert foncé avec une aura grise, plus foncée que celle de la poitrine.  Le dessous du dos et le croupion sont d’un bleu foncé profond.  La couverture alaire est vert foncé avec une aura grise, plus foncée que celle de la poitrine.  L’étendard des rémiges et des plumes du bras est vert.  L’étendard des rémiges extérieures est vert.

La couverture primaire des ailes est d’un bleu foncé profond et la couverture sous-alaire d’un bleu cobalt.  Le bord de la courbure de l’aile est de couleur bleu cobalt et finit vers l’épaule.  La queue est de couleur bleu foncée profond, les plumes de la queue sont vertes et les plumes qui couvrent le dessous de la queue sont jaunes avec une aura verte.  Les oiseaux ont l’iris noir avec un cercle oculaire gris foncé.  Les pattes sont de couleur chair et les ongles de couleur corne se terminant foncé.  Une partie de la mandibule supérieure est de couleur foncée.  Ceci peut varier de brun à noir.

Femelle: La femelle ressemble fort au mâle, mais chez elle il y a un certain nombre de parties qui sont différentes.  Le dessous du dos et le croupion sont bleus.  La couverture alaire primaire est bleu clair et la couverture sous alaire est bleu, vert.  Le bord de la courbure de l’aile est bleu, et finit vers l’épaule.  De plus, la couverture supérieure de la queue et les plumes de la queue sont vertes avec un bord fin de couleur jaune.

Caractère:

Les forpus sont connus en général pour leur caractère plutôt agressif.  Cette espèce est un peu différente et peut être classée sous les forpus relativement calmes.

Attention, cela ne veut pas dire que vous pouvez former facilement un couple pour la reproduction.  Un peu d’attention et de connaissances des forpus en général vous sera certainement d’un grand secours.

Logement:

Comme nous l’avons déjà mentionné antérieurement, les espèces du génus forpus proviennent des régions tropicales et sub-tropicales de l’Amérique du Sud.  Il s’agit donc d’oiseaux qui ont besoin de chaleur et il faut en tenir compte lors du logement.

La plupart des forpus sont détenu dans des cages de reproduction.  La dimension que l’on retrouve dans la plupart des livres est de 80 x 40 x 40 cm.  Ces dimensions sont bien trop petites pour le Xanthops.  120 x 50 x 40 est nettement mieux.  Dans des cages plus petites, vous n’obtiendrez pas de résultats de reproduction pour cause d’engraissement des oiseaux.  S’ils sont détenus en volières, vous devrez les rentrer pendant les mois d’hiver dans un endroit où la température ne descend pas en dessous de 10 degrés.  De même dans le cas de logement dans des cages de reproduction, vous devrez veiller à ce que la chambre d’élevage puisse être chauffée.

Elevage

Comme nichoir, vous pouvez leur donner un nid horizontal qui a les mesures 20 x 15 x 15 cm (L x l x h) et qui a un trou d’entrée de 5 cm de diamètre.  Comme substrat, l’on peut utiliser du bois vermoulu ou des copeaux de bois ou de l’auboise, un produit qui est employé comme litière pour les écuries à chevaux et qui peut absorber beaucoup d’humidité.

Les forpus sont matures sexuellement à l’âge d’un an.  En général ils commencent à se reproduire au printemps mais dans des locaux chauffés, la plupart des couples se reproduisent toute l’année, si l’éleveur le permet.  La femelle pond de 4 à 6 oeufs (parfois jusqu’à 8) qu’elle couve seule.  Il arrive parfois que l’on retrouve le mâle dans le nid lorsqu’elle couve mais il s’agit probablement pour nourrir la femelle au nid.  Généralement la femelle commence à couver après la  ponte du second oeuf.  Au bout d’environ 18 à 20 jours, les oeufs éclosent.  Au moment de la naissance, les jeunes sont couverts d’une couche de duvet très fin.

Entre le 8ème et le 11ème jour, les poussins doivent être bagués.  A ce moment là, les premières rémiges font leur apparition et à l’âge d’une quinzaine de jours les yeux s’ouvrent.

Lorsqu’ils ont une vingtaine de jours, les premières plumes vertes font leur apparition et encore une fois 10 jours plus tard leur plumage est complet.  Il est déjà possible à ce moment là de faire la différence entre les mâles et les femelles.  Environ 30 jours après l’éclosion, les jeunes quittent le nid.  Ils sont alors encore nourris par les parents pendant quelques semaines avant d’être indépendants.  Une fois que c’est le cas, ils doivent être enlevés des parents car il y a toujours un risque qu’ils soient considérés comme des intrus et approchés par les parents de manière très agressive.  Cette agression peut être telle qu’ils tuent les jeunes oiseaux.

Contrôler le nichoir chez les Xanthops ne pose aucun problème.

Alimentation:

Comme nourriture de base, on peut leur donner un mélange de graines variées pour Agapornis.  En plus de cela, il est impératif qu’il y ait suffisamment de graines fines à leur disposition.  Ceci peut être fait sous la forme d’un mélange de graines pour oiseaux de culture européens.  Il y a principalement beaucoup de graines d’herbes dans ce mélange et celles-ci sont idéales.  Pour certaines espèces, ceci est même vital pour l’élevage des poussins.

En plus de ce mélange de graines, il est conseillé de donner aux oiseaux un mélange de graines germées et de pâtée à l’œuf.  En plus de cela, il est préférable de donner chaque jour de petites quantités de fruits (pomme, poire, raisin, etc…) et de légumes (endive, chou fleur, carotte etc…).  Les oiseaux doivent aussi librement disposer de grit, de silex pour l’estomac, d’os de sèche et chaque jour d’eau de boisson fraîche.

Après des années d’expérience avec différentes espèces de Forpus, et leur besoin alimentaire tout à fait spécial, il y a environ deux ans nous avons décidé de fabriquer notre propre mélange de graines pour forpus.  Pendant ces deux années, ce mélange a déjà été adapté deux fois et (d’après nous) est maintenant au point.

Personnellement je ne donne pas de fruits, par contre, je donne des légumes et surtout le poivron doux.  Certains couples en raffolent tandis que d’autres n’y touchent pas, mais la grande majorité l’apprécie.

La pâtée à l’œuf est donnée pendant l’élevage et pendant la préparation à l’élevage.  Il s’agit d’une bonne préparation commerciale à laquelle nous rajoutons des graines trempées.

Ces graines sont trempées pendant environ 8 à 12 heures et minutieusement et différentes fois bien rincées.  Tout ceci est mélangé de telle manière que la pâtée à l’œuf est humide.

La pâtée à l’œuf sèche est mal mangée par les forpus.

Le diamètre des bagues:

Le diamètre pour baguer le Xanthops est de 4,2 mm, ce qui d’après ma propre expérience est trop petit.  Aux Pays-Bas, nous employons le 4,5 mm qui est nettement mieux, vu le format de l’oiseau.

L’élevage dans la nature

Il n’y a rien de connu au niveau de l’élevage de cet oiseau dans la nature.  Il s’agit aussi d’une des espèces rares en aviculture et il n’est reproduit avec succès que par quelques-uns.

Pour cette raison, le Xanthops n’est pas conseillé comme animal de compagnie.  Déjà leur prix d’achat est déjà plutôt élevé (environ 500 € par couple).

Bruit:

Le son que cet oiseau émet est sifflant et doux mais il peut être fort et aigu lorsque l’oiseau est apeuré ou affolé.

Talent d’imitation:

Concernant le talent d’imitation de cet oiseau, je vais être assez court.  Il n’y a pas de recherches qui ont été faites à ce sujet et comme il s’agit d’un oiseau qui n’est pas vraiment commun, je ne pense pas qu’une étude sera rapidement  faite.

Si vous comparez les Xanthops aux autres forpus, en comparaison il y a de grandes chances (du fait qu’il s’agit d’une des espèces calme) qu’il est possible de les apprivoiser.

Sensibilité au gel:

Comme la plupart des forpus, cette espèce est aussi sensible au gel.  Il est déconseillé de garder des forpus à des températures avoisinant le gel (bien que personnellement j’ai des Xanthops dans une volière extérieure à des températures de -8° et ceci depuis plusieurs jours).  Tous les oiseaux, une vingtaine, étaient en parfaite condition et n’avaient apparemment aucun souci du gel!

Il faut quand même mentionner que les oiseaux étaient logés dans une volière protégée du vent.

Mutations:

A ce jour, il n’y a pas de mutations connues du Xanthops.

Varia :

Dans beaucoup d’articles il est écrit que les forpus reproduisent une année et qu’ensuite, la suivante, ils ne reproduisent pas.  De propre expérience et ayant posé la question à d’autres éleveurs de Xanthops, il semble que ceci n’est pas totalement correct.  Il y a des couples qui travaillent de cette manière mais d’autres parlent de résultats de reproduction annuels.

Si je parle de mon expérience personnelle, il me semble qu’il ne s’agit pas d’un oiseau très difficile à se reproduire.  Peut-être que j’ai des bons couples et qu’il existe quand même beaucoup de problèmes ?

Dans tous les cas, j’espère qu’il y aura plus de résultats de reproductions avec le Xanthops, ce qui fera que le prix va diminuer et que cet oiseau, tout comme le coelestis sera accessible à tout le monde.

Santé:

Vers: Les Xanthops ont peu de problèmes de vers, déjà le fait qu’ils soient logés en général à l’intérieur en cages de reproduction, diminue la possibilité d’avoir des vers.

Les oiseaux qui sont détenus à l’extérieur en volière et dont le toit n’est pas totalement fermé (couvert de tôle ondulée par exemple) ont la possibilité d’être contaminés par les vers.

Les oiseaux sont contaminés en mangeant les œufs des vers ou les larves d’autres oiseaux contaminés (oiseaux de la nature).  L’oiseau va maigrir, sa condition diminue et enfin il meurt.  Ce sont surtout les jeunes oiseaux qui y sont sensibles.  Il faut faire une différence entre une infection de vers dans les intestins et une infection de vers dans le système respiratoire.

Traitement: il faut administrer un produit anti-vers (levamisole ou ivermectine).  Ceci peut se faire via l’eau de boisson.

De même, la volière doit être nettoyée et être désinfectée.  Il faut aussi enlever les perchoirs et les remplacer par de nouveaux.

Mégabactérie:  Il s’agit de la maladie la plus répandue chez les forpus (aussi chez le Xanthops).  L’oiseau peut être guéri à condition que le bon diagnostic ait été fixé.  En général, dans le cas d’un stade primaire de la maladie il est difficile de voir si l’oiseau est contaminé ou pas.  Une fois que c’est bien visible, il est déjà trop tard pour une guérison.

Du fait qu’environ 60 % des amateurs de forpus ont déjà eu affaire à cette maladie, je veux donner des explications un peu plus étendues!

Le nom de mégabactérie est trompeur.  Il suggère que l’on a affaire à une bactérie, mais ce n’est absolument pas le cas.  Traiter les oiseaux malades avec n’importe quel antibiotique n’a jamais apporté de résultat positif.  Pour pouvoir fixer qu’il s’agissait de l’une ou l’autre sorte de fauteur de trouble, il fallait d’abord isoler le fauteur de la maladie et ensuite trouver un fond de nourriture sur lequel il était possible de faire reproduire le fauteur de maladie.  Ceci a pris pas mal de temps, mais en fin de compte l’on a trouvé une nourriture adéquate.  Il est intéressant de savoir qu’il fallait adjoindre un antibiotique (baytril) pour tuer les bactéries indésirables.  Il apparaît maintenant que l’on avait affaire à une moisissure.  Ceci était donc la clef pour pouvoir rechercher une thérapie.  Le fauteur de trouble a aussi reçu un nom: Macrorhabdus ornithogaster.  L’on a trouvé diverses preuves que l’on avait affaire à une moisissure et non avec un virus, bactérie ou autre cause !  L’on a pu aussi faire des enregistrements microscopiques de cette moisissure (aussi nommé levure, une autre sorte de levure fait lever le pain.  Les moisissures se multiplient par gémelliflore.  La moisissure apparue a une forme oblongue (long de 20 à 90 micron et épais de 1 à 5 microns).  Un micron est un millième d’un millimètre, donc un millionième de mètre.  Il fallait trouver aussi un coloriage adéquat, car sinon sous le microscope il n’y a rien à voir.  Le coloriage suivant Gram (Mr Gram en est l’inventeur) semblait bien convenir.  Sous le microscope à électrons l’on pouvait même voir comment la levure était construite.  Un bon microscope agrandit 1800 fois et un microscope à électron agrandit jusqu’à 200.000 fois.  Dans la paroi de la cellule l’on a retrouvé de la chitine (la peau des insectes est composée de chitine) et de la cellulose (le coton par exemple est composé de cellulose), mais il semblait en même temps que la paroi de la cellule était beaucoup plus grosse que celle d’une bactérie.  Ceci, et encore un certain nombre de caractéristiques du fauteur de maladie, semblaient toutes indiquer vers la direction d’une moisissure.

Il était déjà connu que M. ornithogaster ne pouvait vivre que dans un entourage acide.  Ceci explique pourquoi acidifier l’eau a un effet favorable sur la maladie.  Acidifier peut être fait avec du vinaigre (de pomme), du jus de pamplemousse ou de l’acide lactique.  La découverte de l’anatomie exacte du fauteur de maladie a apporté une manière beaucoup plus efficace pour pouvoir maîtriser la maladie.

Chez les perruches, il semble que la maladie n’a pas atteint tous les oiseaux dans une colonie.  Apparemment certains oiseaux n’étaient pas sensibles et d’autres oiseaux bien.  Cette caractéristique en plus semblait se transmettre de parents à enfants.  Du fait que dans les conditions de volière, il y a souvent relativement beaucoup de consanguinité, cette maladie apparaît plus facilement.  De plus, d’après Schulz et Von Lüttwitz, il s’avère aussi que le plus ou moins manquement total de la vitamine K-1 dans la nourriture des oiseaux, rend la couche de mucus du canal de digestion mûre à la naissance de la maladie.

L’on est parti à la recherche d’un médicament et il fallait le chercher dans les produits anti-moisissures.  Très vite l’on est arrivé avec Amphotericine-B (Fungiline.  Squibb-Fungiline est le nom de la marque, Squibb est le fabricant.  Amphotericine B est le nom de la matière elle-même) qui, donné dans le jabot soignait la maladie dans les 5 jours.  L’on employait 0,15 à 0.3 millilitres de suspension fungiline (=100 milligramme Amphotericine-B par millilitre) et ceci 3 – 4 fois par jour, directement dans le jabot.  Et cela aidait.

L’on a pourtant recherché une autre manière plus simple d’administration, car malheureusement Amphotericine B n’était pas vraiment dissoluble dans l’eau. Il fallait toujours la secouer, sinon la matière solide descendait  dans le liquide ou remontait comme chez le lait).  Après un peu d’études, on est arrivé à rendre le produit hydrosoluble. On avait maintenant une poudre jaune qui était possible de dissoudre sans problèmes dans l’eau.

On a sélectionné un certain nombre d’oiseaux prouvés malades (des perruches dans ce cas-ci) et ils ont reçu en plus d’un mélange de graines commercial, de l’eau dans lequel il y avait 5 grammes de médicament.  Ceci correspond à une concentration de 0,9 milligrammes d’Amphotericine-B par millilitre d’eau.  Tout cela semble compliqué et ça l’est mais votre vétérinaire devrait savoir comment il doit travailler avec tout cela.  Chaque jour chaque oiseau a été logé un peu de temps dans une cage seule et lorsqu’il avait fait ses fientes sur du papier tissu, ces fientes étaient analysées pour voir s’il y avait encore des fauteurs de maladie présents.  Au bout de cinq jours cela n’était plus le cas et au bout d’une semaine de traitements, les oiseaux étaient définitivement guéris.  Les oiseaux étaient à ce moment là beaucoup plus bruyants, mangeaient bien et semblaient beaucoup plus heureux.

Le fonctionnement du médicament se repose sur les symptômes suivants: la paroi de la cellule de la moisissure est endommagée et la cellule de cette moisissure se vide.  La mort de la moisissure en résulte et l’oiseau guérit.  Le médicament n’a pas d’activité négative sur l’oiseau, après tout, les cellules des humains et des animaux n’ont pas de paroi.  La toxicité lors de l’administration dans la bonne puissance est acceptable.  Les oiseaux boivent l’eau contenant les médicaments sans aucun problème.

Faire des cures inutilement avec un peu de tout et de rien, aide la formation des maladies à base de moisissures.  L’emploi d’antibiotiques doit rester restreint au minimum dans l’intérêt de l’oiseau et de l’homme.  Une cure préventive est une bêtise comparable à prendre des coupes douleurs lorsqu’on n’a absolument pas mal à la tête, uniquement les suites peuvent être désastreuses.  Les moisissures obtiennent toutes leurs chances.  Les sucres dans les canaux digestifs provoquent souvent des moisissures. 

Un autre point important est qu’il faut donner une alimentation qui contient toutes les matières impératives et certainement la vitamine K-1 qui est souvent sous-estimée et que l’on retrouve dans différents légumes, fruits et aussi dans les orties.  Elle se retrouve aussi dans la Spirulina  mais cela est cher.

Pour finir, il faut veiller à travailler le moins possible avec des oiseaux consanguins, car ces oiseaux sont moins solides que ceux nés d’oiseaux non consanguins.

J’espère qu’avec cet article, un pas a été franchi vers un élevage sans mégabactéries.

Source de l’article et des photos: website de l’université de Georgia, V.S. http://www.uga.edu/

Macrorhabdus ornithogaster désigne une structure oblongue (flèche noire). Les flèches blanches montrent des bactéries de la flore intestinale qui ne sont pas dangereuses (Coloriage d’après Gram).

Frottis du cloaque, le bleu sont les moisissures (coloriage Gram).

Lorsqu’on emploie un coloriage bien précis pour une préparation microscopique, alors on donne toujours l’information de ce que l’on a employé. Mr Gram a inventé un tel coloriage. Une bactérie ou une moisissure qui a saisi le colorant est alors appelé gram positif. Notre moisissure est donc aussi gram positif.

Annexe:  Composition de mon mélange propre :

Graines pour canari : 29 %                    Chanvre : 4 %

Cardy : 10 %                                           Dary blanc : 2 %

Millet blanc : 15 %                                 Carthame : 6 %

Avoine pelée : 6 %                                 Graines de Niger : 4 % 

Froment : 2 %                                         Millet jaune : 10 %

Graines de lin : 2 %                                Millet japonais :10%

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