Les étonnants perroquets Amazones

P.R. mai 2018
Howard Voren
Traduction : William Vanbeginne

Howard Voren, peut-être que certains d’entre vous le connaissaient, peut-être pas personnellement mais via Internet.  Howard était aux Etats-Unis un éleveur bien connu et motivé d’amazones qui élevait aussi avec succès quelques mutations d’amazones.  En plus de cela il écrivait beaucoup d’articles et il avait différents livres qui portaient son nom.  Ces dernières années il était occupé avec un livre détaillé sur les amazones.  Ceci devait être le travail de sa vie.  A ce livre, qui va probablement paraître cette année, quelques collaborateurs du magazine €uro-PARROT allaient apporter leur collaboration.  Pour ma part, Piet Rozendaal, il allait employer une centaine de photos de différentes espèces d’amazones et de Piet Onderdelinden les photos de différentes mutations de perroquets Amazones.  Malheureusement le 4 juin, il est mort soudainement à l’âge de 66 ans.  En hommage à cet homme particulier, nous plaçons la traduction d’un de ses articles.

Ecrit suivant les critères Américains mais avec beaucoup de points reconnaissables pour nous.

RECHERCHE : compagnon pour la vie, doit être joli à regarder, très intelligent, avoir une personnalité particulière et être un bon parleur.  Il ne peut pas être exigeant, tout le temps demander des attachements physiques et doit être enclin au pardon si je choisis de l’ignorer de temps en temps pour 6 mois parce que j’ai d’autres choses à faire.

Il ne faut pas attendre ce qui est noté ci-dessus de la part des aras, cacatoès et gris du Gabon.  Pour cela, les perroquets Amazones sont les meilleurs dans ce cas-ci.  Pour ceux qui veulent partager tous les avantages de leur vie avec un oiseau « compagnon » mais qui ne veulent pas être dérangés par les exigences d’un cacatoès, la grandeur d’un ara ou parfois le caractère impitoyable d’un gris du Gabon, alors l’amazone est le meilleur choix.
Le nom Amazone provient de la région qui est le centre de leur région d’origine, la forêt Amazonienne.  Cette famille a reçu ce nom car ils incarnent tout ce qui était magnifique et exotique dans cette nouvelle région qui était la découverte du nouveau monde.  C’étaient les « perroquets parleurs » que les indiens endémiques de cette région gardaient comme compagnon de maison.  Au fil des siècles ils ont encore toujours été charmeurs dans chaque cohabitation où ils ont été importés.  La décision qu’il ne devrait y avoir aucune maison sans Amazone n’est pas simple.  Le problème est de décider lequel des nombreuses sortes d’Amazones vous devez prendre.

Les Amazones du groupe des fronts jaunes (Amazona ochrocephala) sont quelques-uns des compagnons les plus désirés.  Cette très grande famille se retrouve depuis le Mexique, via l’Amérique Centrale vers le nord et le centre de l’Amérique du Sud.  Différentes espèces de cette famille ont des quantités variables de jaune quelque part sur la tête.
Ils ont tous le même degré élevé d’intelligence et la possibilité de pouvoir parler mais il y a de grandes différences de personnalité.  Au plus l’espèce est au nord, au plus ils sont extraverti.  Dans certains cas, cela se traduit dans un comportement agressif ou des accès de fureur.  Les espèces plus au sud ont, en moyenne, une personnalité beaucoup plus douce.  En plus de leur humeur plus régulière ils ont aussi la tendance d’être plus silencieux.

Le représentant de cette famille habitant le plus au nord est l’amazone Oratrix ou à double tête jaune (A. o. oratrix).  Se retrouvant dans tout le Mexique, ces amazones étaient très populaires lorsque le Mexique était encore ouvert aux exportations.  Une fois que le Mexique a fermé ses frontières pour ces oiseaux, la disponibilité est devenue très insuffisante.  Ceci provient du fait qu’ils ont prouvé ne pas être des oiseaux reproducteurs dignes de confiance en captivité.  Bien que la plupart des éleveurs d’amazones en élèvent quelques-uns chaque année, personne n’est capable de satisfaire la demande.  Malgré que les oiseaux de compagnie adultes aient la réputation de devenir chaque année, de plus en plus agressif, quelque chose qui est normal en période de reproduction (surtout chez les mâles) leur popularité est restée très haute.  
Ceci provient de leurs belles couleurs.  C’est la seul amazone qui a toute sa tête est de couleur jaune vif lorsqu’il a sa pleine maturité.  Son bec est de couleur corne.

Lorsque l’on va se déplacer vers le sud, vers le sud du Mexique, là commence le territoire de l’amazone à nuque jaune (A.O.auropaliata).  Leur territoire se situe vers le sud en passant par ‘Amérique Centrale vers le Costa Rica.  L’importation massive de bébés élevés à la main d’amazones à nuque jaune depuis le Honduras pendant les années 1980 a rendu ces amazones comme les oiseaux de compagnie les plus populaires aux Etats Unis.  Leur différence de couleur est différente de l’Oratrix du fait qu’il n’a pas ou très peu de couleur jaune sur le front.  La région, comme son nom l’indique, où il y a le plus de plumes jaunes est la nuque.  Tout comme l’Oratrix, ils développent la quantité de jaune, lentement à mesure qu’ils deviennent adulte.  Leur bec peut varier de presque noir à gris clair, dépendamment de leur région d’origine.  S’il y a un oiseau qui est responsable du marquage du tournant de la demande de l’oiseau sauvage vers l’oiseau élevé à la main alors il s’agit bien de l’amazone à nuque jaune.  La plupart sont de magnifiques animaux de compagnie et leur personnalité en cours de leur maturité est un peu moins problématique que chez l’Oratrix.

Beaucoup d’amateurs ont l’idée que la capacité de parler de l’amazone à nuque jaune est plus grande chez la nuque jaune que chez l’Oratrix.  Malgré que je croie que ceci est tant soit peu vrai, les deux espèces ont assez de capacité pour parler pour satisfaire chaque propriétaire.  Ce sont des oiseaux pour ceux qui veulent que la capacité de parler est de grande importance.

Au sud du Costa Rica il y a le Panama.  C’est le Panama qui est le territoire d’origine du bien connu amazone de Panama (A.o.panamensis).  Actuellement il est rare mais chez les marchands l’amazone de Panama a toujours été connue comme un des meilleurs oiseaux de compagnie qui étaient disponibles.  Il est moins riche en couleur avec seulement un peu de jaune à l’avant du front et ils sont aussi le plus petit en grandeur.  La couleur du bec peut varier d’un bec totalement couleur corne à couleur corne avec des lignes noires.  Bien qu’il ne soit qu’un peu plus petit que les autres membres de l’espèce il semble que la plus grande partie de ses caractéristiques personnelles négatives provienne de la longueur de son corps.  C’est un des amazones les plus conseillés à avoir comme membre de votre famille.

Les différents amazones 

Amazona xanthopterix (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Auropaliata (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Tucuman (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Vers le sud, après la frontière vers le continent de l’Amérique du Sud, il y a les jungles de la Colombie.  C’est là que la couleur du bec de l’amazone de Panama devient plus foncé et que sa taille augmente.  Cette variante est connue comme l’amazone à front jaune (A.o. ochrocephala) le représentant principal, sud-Américain de ce groupe.  Celui-ci est considéré par la communauté scientifique comme la forme nominale et c’est de cet oiseau que le reste de cette famille doit son nom scientifique.  
Il a été accepté que toutes les sous-espèces reprises ci-dessus de l’amazone à front jaune se soient développées depuis cet exemple sud-Américain.  Ces oiseaux sont, avec la sous espèce du Panama, les membres les plus dociles de ce groupe.  Ils ont aussi l’intelligence et la capacité de parler de l’Oratrix et du nuque jaune cependant sans les bords rugueux de leur personnalité.  Un autre avantage du front jaune est que la demande vers cet oiseau n’est pas aussi importante que vers les autres membres de ce groupe et pour cette raison généralement disponible et a un prix plus avantageux que les autres.

Au centre de l’Amérique du Sud, le groupe des amazones à front jaunes est remplacé par les amazones à front bleu.  Ceux-ci se retrouvent en direction du sud dans le reste du continent jusqu’en Argentine.  Il y a 3 types importants de front bleus.  Le type qui habite le Brésil (Amazona a. aestiva), très rare aux Etats-Unis.  Il est généralement pigmenté plus foncé que les autres sous-espèces et ne montre qu’une petite quantité de rouge sur la courbure de l’aile.  Il a une quantité très changeante de jaune sur la partie supérieure et aux côtés de la tête.  A côté de cela il a une tache bleue à l’avant du front.  C’est cette tache qui donne le nom à cet oiseau.

Vers le sud du Brésil, au Paraguay, Bolivie et Argentine la couleur verte du corps des oiseaux deviennent plus claire et on commence à voir un mélange de jaune dans la couleur rouge de la courbure de l’aile.  Celui-ci est le second type et est probablement le plus commun aux Etats-Unis.  Cet oiseau très variable en couleur est l’espèce transition de la sous-espèce Brésilienne  vers les représentants de cette famille, présents plus au sud.  Bien qu’il ait été le plus représenté dans les commerces à animaux pendant les années d’importation, il n’a pas eu de classification scientifique séparée.

Dans une région étendue de végétation composée de buissons bas et de palmiers, nommée Chaco, nous trouvons le troisième type.  Ce territoire énorme et non habité est distribué sur 3 pays, Paraguay, Bolivie et Argentine.  C’est de là que le fameux nommé amazone à Front bleu Chaco (A.a.xanthopterix) a été enlevé des nids pour l’élevage à la main pour le commerce.  Certains vieux textes font allusion de cet oiseau comme l’amazone à ailes jaune.  Cette sous-espèce a une couleur du corps vert clair avec des quantités variables étendues de jaune sur la tête et la courbure de l’aile.  Chez certains exemplaires, toute la tête à l’exception du cou et du bleu sur le front est jaune.  Beaucoup d’exemplaires montrent de grandes quantités de jaune sur les ailes.  J’ai vu des exemplaires où le jaune des épaules se développe vers le bas jusqu’à presque la moitié de la longueur de leurs ailes.  En opposition au groupe des fronts jaunes, les fronts bleus montrent déjà 90% de leur plumage adulte avec leur plumage juvénile.
Toutes les espèces d’amazones à front bleu sont d’excellents animaux de compagnie et bien qu’ils ne soient généralement pas aussi disposés physiquement que le front jaune, ils se ressemblent fort avec leur talent de parleur.  En règle générale ils ont la tendance à être un peu plus silencieux que les fronts jaunes et ils ont généralement une voix plus douce lorsqu’ils parlent.
Le Chaco est généralement un peu plus cher du fait de ses couleurs de même que son format, parfois un peu plus grand mais sinon ils sont totalement identiques.  A l’exception bien entendu des nombreuses différences de personnalité que l’on trouve dans chaque groupe d’amazones.  Ils se reproduisent de manière fiable en captivité et sont facilement disponibles chez chaque bon magasin d’oiseaux.

Les suivants en popularité sont quatre sortes différentes d’amazones avec une couleur rouge sur le front.  Le plus connu est l’amazone Autumnalis (A.a.autumnalis) qui est appelé chez nous amazone à joues jaunes.  Ce perroquet se retrouve dans tout le territoire d’origine de l’amazone Oratrix et de l’amazone à nuque jaune.  Celui-ci part depuis le Mexique vers le sud jusqu’au nord du Nicaragua.  La nature a favorisé cet oiseau avec la couleur de tête la plus vivante de tous les amazones.  Rouge vif, jaune et bleu et un bec de différentes couleurs (corne et noir).  En règle générale ils sont un peu plus petit que le groupe des amazones à front jaune que celui des amazones à front bleu mais ceci ne diminue en rien au fait qu’ils ont une personnalité très particulière et jouette.  Malgré qu’ils ne battent pas de records avec leur vocabulaire, ils ont un répertoire suffisant pour satisfaire la plupart des propriétaires.  Concernant leur loyauté et attachement, ils ont un des degrés le plus haut.

Le suivant dans ce groupe est l’amazone de Finsch (A. finschi).  Le rouge sur le front a une couleur prune profond.  Celui-ci est accentué par le lilas, bleu sur le dessus de la tête et le bec de couleur corne clair.  Les plumes vertes du corps ont en général une teinte jaune.  Cet amazone Mexicain a la réputation d’être l’un des plus doux et calme du groupe des amazones.  Tout comme l’amazone à joues jaune et les deux amazones suivant ils ont un prix plus bas que celui du groupe des fronts jaunes et fronts bleus.

L’amazone à joues vertes ou amazone mexicain à tête rouge (A. viridigenalis) est depuis de nombreuses années déjà un grand favori.  Ils ont une grande tache rouge vive sur le dessus de la tête avec un peu de lilas, bleu derrière.  Leur bec couleur corne et leur couleur verte vive les rend très voyants.  Il n’est généralement pas le plus animé des quatre mais est en moyenne le meilleur parleur de ce groupe.

Le dernier, mais le moins disponible de ce groupe est l’amazone lilacine (A.a.lilacina).  Il s’agit d’une sous-espèce rare de l’amazone à joue jaune qui provient d’Equateur.  Le lilacine est un oiseau qui est déjà régulièrement reproduit aux Etats-Unis depuis un bon moment.  Il commence maintenant à se retrouver dans le commerce et est bien accueilli.  Cet oiseau est reconnaissable à son bec noir, la bande sur le front marron foncé et les joues de couleur vert clair.  Ils sont un peu plus petits que leurs cousins le joue jaune avec la tête nettement plus fine.  Ce sont des oiseaux très intelligents avec un tempérament très calme et doux.

Si l’on quitte ces deux groupes importants d’oiseaux de compagnie alors nous arrivons chez les différents oiseaux connus qui se trouvent tous seuls.
L’amazone à ailes orange (A. amazonica) a été importée en grand nombre lorsque les Etats-Unis étaient encore ouverts à l’importation.  Ceux-ci provenaient tous de Guyane et capturés dans la nature, un pays à la côte nord de l’Amérique du Sud.  Les oiseaux capturés dans la nature ne donnent généralement pas de bons animaux de compagnie.  Depuis que l’importation est arrêtée et que le marché est fourni maintenant de bébés élevés à la main, l’amazone amazonica est devenue un oiseau d’un autre « ordre ».  Son tempérament calme et sa nature curieuse en font un excellent compagnon.  La couleur de l’amazonica peut varier de manière importante d’un oiseau à l’autre.  Dans certains cas, ils sont confondus avec l’amazone à front bleu.  Ils ont des quantités fluctuantes de bleu et de jaune sur le front et les taches des joues peuvent varier de jaune à orange vif.  La manière la plus facile pour l’identifier sans erreur est de regarder la région des plumes colorées au-dessus de leur aile ouverte.  La plupart des amazones ont à cet endroit une tache colorée de grandes plumes rouges à chaque aile.  Chez l’amazonica cette région est orange.

Le plus grand format d’amazone qui est disponible est l’amazone farineuse ou amazone Muller (A. farinosa).  Malgré qu’il y a encore des personnes qui en ont à la maison, ils sont très difficiles à trouver pour l’acquisition.  Cet oiseau, de même que son cousin, l’amazone à couronne bleue (Guatemala amazone.red) ont tous les deux disparus du commerce.  Malheureusement ces oiseaux se reproduisaient très difficilement en captivité.  Le type à couronne bleue a une aire de répartition depuis le Guatemala en passant par l’Amérique Centrale jusqu’au Costa Rica.  La version d’Amérique du Sud se retrouve le long des jungles frontières du sud du Panama et le nord de la Colombie.  Ils vivent dans de petites populations propagées sur une grande partie du continent.
La différence de couleur la plus importante entre ces deux formes est que la forme la plus connue, celle d’Amérique Centrale a un reflet bleu clair sur la couronne.  Son cousin d’Amérique du Sud a généralement une petite partie jaune.
Beaucoup de ces oiseaux sont d’excellents animaux de compagnie, calmes et fidèles alors que d’autres étaient abominables.  Chaque oiseau doit être jugé sur son comportement individuel.  Un bon oiseau  peut être magnifique.

Les différents amazones

Amazona Xanthops (Photo : N. Rosseel – Johannesburg Monte ZA)

Amazona Autumnalis (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Barbadensis (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Bodini (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Le dernier et le plus petit des Amazones qui est détenu souvent comme animal de compagnie est l’amazone à front blanc (A. albifrons).  Dans le passé, ce perroquet était souvent appelé amazone à lunette.  Ses noms sont relatifs à la couleur de la tête.  Le front a une bande blanche.  Celle-ci peut varier d’un blanc pur à une couleur jaunâtre dépendamment de la région dont ils proviennent.  Le nom d’Amazone à lunette provient du rouge vif qui commence juste sous le blanc au-dessus de la cire et qui continue autour des deux yeux.  Ceci est renforcé par le bleu sur le dessus de la tête et d’un bec couleur corne.  Ceux-ci sont les amazones avec le prix le plus raisonnable.  Leur faculté de parler se limite par contre à une phrase ou deux.  Du fait de leur prix raisonnable ils sont très populaires comme oiseau pour commencer pour les gens qui veulent essayer quelque chose.
Du fait qu’ils se reproduisent facilement en captivité ils resteront certainement disponibles.

En dehors de ces différent magnifiques amazones, il y en a beaucoup qui ont toujours été difficiles à obtenir.
Le premier qui me vient à l’esprit est l’amazone à épaulette jaunes (A. barbadensis).  L’oiseau de compagnie « première classe » du Venezuela.  Cette petite amazone vive ressemble à une version miniature de l’amazone à front bleu Chaco.  Ils sont très fidèles et ont une magnifique possibilité pour parler.  Depuis de nombreuses années ils se trouvent sur la liste internationale des espèces animales menacées.  Ici, aux Etats-Unis ils sont élevés en quantités suffisantes pour permettre que quelques-uns se retrouvent dans le circuit des animaux de compagnie.  Ceux qui auront la possibilité de pouvoir en acquérir un pourront profiter de l’expérience.

Une autre amazone qui est élevé aux Etats-Unis et qui est disponible de temps en temps est l’amazone de Tucuman (A. tucumana).  Il s’agit d’une des dernières amazones qui a été placé sur la liste internationale des espèces animales menacés avant que l’importation aux Etats-Unis a été arrêté.  Ils proviennent d’Argentine et leur histoire d’importation a été courte.  Presque toute l’importation a été achetée par des éleveurs.  C’est une petite amazone, pas vraiment en longueur mais en dimension du corps et grandeur de la tête.  La couleur totale est verte avec un liseré noir à leurs plumes.  A l’avant de leur front il y a une tache rouge vive.  Leur bec est de couleur corne.  Ces oiseaux n’ont pas assez d’expérience comme animal de compagnie pour pouvoir tirer une conclusion définitive concernant leurs talents.  Les rapports que j’ai reçus me racontent que jusqu’à présent ils semblent être sympathiques, curieux et intelligents.

Le suivant sur la liste des raretés qui sont disponibles de temps en temps est l’amazone Hispaniola (A. ventralis) provenant de l’île d’Hispaniola dans l’Inde de l’Ouest.  Ce n’est pas seulement l’oiseau de compagnie favori sur son île mais aussi sur l’île voisine Puerto Rico.  
Il s’agit d’une très petite amazone, environ de la même grandeur que l’épaule jaune.  Ils ont le front blanc, du rose à la gorge et une tache de plumes noires sur le côté de la tête.  Le dessous du ventre est de couleur rouge profond, châtaigne.  L’importance de couleur varie fortement d’un individu à l’autre.  Beaucoup des Hispaniola aux Etats-Unis ont été rapportés par des visiteurs de ces îles.  La plupart ont été saisis à nos frontières du fait des papiers qui n’étaient pas corrects.  Malheureusement ils ont prouvés être de mauvais oiseaux reproducteurs et donc la plupart des oiseaux qui sont proposés sont des oiseaux saisis et qui ont été vendus aux enchères par les American Fish and Wildlife Services.

L’amazone de Cuba (A. leucocephala) est très semblable à l’Hispaniola mais les régions colorées sont beaucoup plus étendues.  Pour cette raison ce sont des espèces distinctes.  Comme son nom l’indique, il provient de Cuba et quelques petites îles environnantes.  Ces petites amazones ne sont pas uniquement répertoriées sur la liste internationale des espèces menacées mais aussi sur la liste fédérale Américaine.  Ceci les rend illégaux à transporter d’un côté à l’autre de l’état pour quelqu’un qui ne possède pas l’autorisation fédérale pour les détenir.  Pour chaque éleveur qui arrive à les faire reproduire, il est bien admis de pouvoir vendre les poussins comme animal de compagnie à l’intérieur des frontières de son propre état à des gens qui n’ont pas l’autorisation.  Malgré que ceci ne se soit pas souvent passé dans le passé, je crois que ceci aura lieu plus régulièrement dans le futur.  Beaucoup de couples d’amazones de Cuba se reproduisent régulièrement et ceux qui ont de la reproduction ont des problèmes avec la vente des poussins.  Le nombre régulier qui sont reproduits et la combinaison avec les lois du Federal Governments concernant les personnes pour qui ces oiseaux peuvent être pris en considération les a rendus très difficile à vendre.  Il y a différents éleveurs qui du fait de leur excellente production de reproduction vont bientôt être forcés à devoir trouver un logement pour leurs oiseaux à l’intérieur de leur propre état d’origine.  Beaucoup de personnes sont d’avis que des oiseaux d’espèces menacées ne pourraient jamais être détenus comme animal de compagnie.  Dans le cas d’une production excessive je ne suis absolument pas d’accord avec cela.  Cela ne peut pas seulement encourager un intérêt plus important du public mais cela leur donne aussi une meilleure vie.  Lorsque la surproduction se trouve depuis des années en volière alors les oiseaux font eux même une «hiérarchie».  Ceux en dessous vont avoir une vie misérable car ils vont être embêtés par les membres de ce groupe qui se trouvent en haut de cet « ordre ».  Dans la nature ils s’envoleraient à une distance sans danger.  Dans une volière, indépendamment de sa grandeur, les harceleurs les gardent prisonniers.  De même des programmes de remise en liberté, aussi bien qu’ils retentissent, ont démontré être inutile et même fatals.

Ils n’ont pas seulement la réputation d’être d’excellents animaux de compagnie sur leur île d’origine, ce sont aussi des amazones très populaires en Russie.  Lorsque l’Union Soviétique est tombée en morceau et que les troupes russes ont été rapatriées de Cuba, beaucoup ont ramené une amazone Cubaine avec eux à la maison.

Une autre espèce de petite amazone que l’on retrouve de temps en temps dans le commerce c’est l’Amazone du Yucatan (A. xantholora).  En grandeur et apparence, ils sont comparables à l’amazone à front blanc déjà décrit plus tôt.
Les deux différences importantes sont la tache ronde des plumes noires qui couvrent l’oreille chez les mâles et la bande frontale jaune soufre clair.
Ces oiseaux ont un territoire d’origine très petit qui commence dans la presqu’île Yucatan du Mexique et qui finit aux Bay Islands du Honduras.  Ils n’ont jamais été importés légalement et la population qui s’est bâtie aux Etats-Unis est formée des oiseaux qui ont été saisis à nos frontières et ensuite vendu en enchère publique.  Leur qualité comme animal de compagnie est semblable à celle des amazones à front blanc.

On continue avec les « petits amazones ».  Il y a aussi l’amazone à face jaune (A. xanthops).  Ils ont le corps vert clair avec une tache jaune sur le dessus de la tête et sous les ailes.  Lorsqu’ils deviennent plus vieux les régions jaunes deviennent plus grandes jusqu’à ce que l’oiseau ait la tête totalement jaune.  Le cou, la poitrine et le ventre sont jaune à orange, jaune.  Ces oiseaux ont tendance à être un peu réservés mais ils ont une meilleure compétence à parler que la moyenne.  Actuellement la demande envers ces oiseaux provient des éleveurs ce qui fait que la plupart ne se retrouvent pas dans le commerce.

Une belle amazone « full-size » qui antérieurement était proposée très régulièrement dans les commerces d’animaux, mais qui a maintenant totalement disparu est l’amazone Tavoua ou festive (A. festiva).  Il se retrouve le long de la rivière Amazone au Pérou, Colombie et Brésil et il s’agissait d’une des amazones qui a été importées en grandes quantités il y a 30 ans.  La plupart ont été importés depuis la Colombie.
Du fait que la plupart, qui ont été importés provenaient de la nature, ils ont été éclipsés par le plus populaire et élevé à la main, l’amazone Oratrix.  Malgré cela, la plupart était de magnifiques oiseaux de compagnie.  Ce sont de grands oiseaux avec un corps bien développé.  Ils ont une couleur générale verte avec une bande frontale fine de couleur brune châtaigne qui s’étale depuis le devant du front vers les coins avant de l’œil.  La caractéristique colorée qui les distingue est le rouge carmin vif qui forme tout le dos.

Une des sous-espèces de l’amazone Festiva est l’amazone Bodini (A.f. bodini) qui vit dans la jungle autour de la rivière Orinoco au Venezuela.  De petites quantités ont été importées il y a environ 8 à 10 ans.
Plus coloré que le Festiva, le Bodini a une bande frontale beaucoup plus large et rouge qui prend toute la largeur du front.  Leurs joues ont un reflet noir, bleu.
Tout comme le Festiva, ils ont le croupion rouge vif.  Bien qu’il faille beaucoup de temps avant qu’il y en aura assez pour le commerce des oiseaux de compagnie, de temps en temps un mâle est proposé.
Ceux-ci sont comme le Festiva, les oiseaux de compagnie calmes et intelligents qui ont un talent pour parler.

Avec autant d’excellents choix, il peut être difficile de prendre un choix sur la nature de l’amazone que vous voulez acheter.  Quel que soit votre choix, toutes les amazones qui ont été élevés à la main sont de bons oiseaux de compagnie.  Il n’est pas seulement important de recevoir un

Les différents amazones

Amazona albifron nana (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Leucocephala (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Finschi (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona viridigenalis (Photo : N. Rosseel – Alphen aan de Rijn NL)

Amazona Festiva (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Ventralis (Photo : N. Rosseel – Veldhoven NOP NL)

Amazona Xantholara (Photo : N. Rosseel – Lauraine ZA)

oiseau qui a été élevé à la main mais également un oiseau qui a été à son plus jeune âge sociabilisé avec différentes personnes.  Ceci leur permet d’être moins sélectif avec qui ils deviendront ami.
Dans la plupart des cas, ceci s’est déjà effectivement passé dans l’animalerie.  C’est là qu’ils auront la possibilité de rentrer en contact avec toutes sortes de personnes de différentes mesures.  Grâce à cela, cela va résulter en un oiseau adulte plus tolérant.
Une autre faute que beaucoup d’acheteurs font c’est qu’ils ont la tendance de dénigrer des oiseaux plus âgés en dépit de leur tempérament individuel.  Il n’y a pas meilleur investissement qu’un animal de compagnie plus âgé avec un tempérament docile.  Ce sont les seuls amazones disponibles dont l’on pourra dire que vous savez exactement comment ils seront à longue échéance.
Les bébés amazones vont, tous comme les bébés humains, grandir avec des tempéraments et des personnalités différentes.  Car bien que vous faites tout au monde qui convient à vos enfants, il y a toujours la possibilité qu’ils vont grandir pour se rebeller contre vous et qu’ils vont « mordre ». 
N’hésitez pas à acheter un oiseau plus vieux lorsque quelques-uns des autres membres de la famille peuvent passer un peu de temps pour une interaction et que l’alchimie est bonne.

Les amazones ne sont pas faciles à faire reproduire.  Avec leur intelligence élevée ils peuvent être très sélectifs dans le choix de leurs amis et peuvent être très agressifs envers eux quand ils sont fâchés.  Trop de présence humaine dans un endroit où l’on élève des amazones qui n’est pas directement relative au nourrissage et au changement de l’eau peut amener chez un couple d’amazones apprivoisées à un comportement agressif et amener à des blessures ou la mort de leur partenaire.
Vous ne devez pas faire reproduire des Amazones si vous espérez les garder comme animaux de compagnie amitieux.  Ils deviennent très agressifs lorsque vous vous introduisez dans leur espace de reproduction.
Au plus ils sont apprivoisés, au plus ils seront agressifs envers l’homme pendant l’élevage car ils n’ont aucune peur de l’humain envahisseur.

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