Le loriquet de Forsten ou loriquet à face bleue
Trichoglossus forsteni
P.R. novembre 2014
Piet Rozendaal
Traduction : William Vanbeginne
Le loriquet de Forsten est une espèce de lori qui est endémique aux îles Indonésiennes de Balie, Lombok, Sumbawa et les îles Tanahjampea et Kalaotoa (celles-ci sont situées entre Saluwesi et Flores). Il est souvent considéré comme une sous-espèce du loriquet à tête bleue Trichoglossus haematotus mais après une évaluation en 1997 il est à nouveau administré comme une espèce séparée.
Division
Dans la mise à jour actualisée en 2014 de la liste de contrôle taxonomique de BirdLife, les loris arc en ciel Trichoglossus haematodus sont divisés en 6 espèces, dans le lori de Forsten – Trichoglossus forsteni, le lori d’Edwards – Trichoglossus capistratus, le lori de Weberi – Trichoglossus weberi, le lori à cou rouge – Trichoglossus rubritorquis, le loriquet à tête bleue – Trichoglossus moluccanus, et le lori Rosenberg – trichoglossus rosenbergii. Ceci est une scission ou union temporaire, l’on attend des remarques et feedback pour pouvoir confirmer ces décisions temporaires.
Les loriquets de Forsten se retrouvent sur les îles indonésiennes qui sont dans la même région, les sous-espèces ont sans doute les mêmes ancêtres, qui lorsque le niveau de la mer était encore beaucoup plus bas, parcouraient les îles des unes vers les autres. Les loriquets de Forsten sont à nouveau composés en 4 sous-espèces. A côté de l’espèce nominale (Trichoglossus forsteni forsteni) de Sumbawa, il y a les sous espèces Loriquet de Mitchell’s (Trichoglossus forsteni mitchellii), qui est le lori que l’on retrouve dans la partie la plus occidentale, ils peuvent être retrouvés sur Bali, mais l’on considère maintenant qu’ils y sont éteints maintenant ou ils doivent être encore être présents en très petit nombre dans des vallées isolées haut dans les montagnes Agung ou Batur. Leur population la plus importante se situe maintenant encore sur Lombok. Ensuite nous avons le Lori Djampea (Trichoglossus forsteni djampeanus) de la petite île Tanahjampea et le lori Stresemann’s (Trichoglossus forsteni stresemanni) de la petite île Kalaotoa. Ce ne sont que de très petites îles et donc les espèces y sont très vulnérables.
Le groupe complet des loris à tête bleu ne sont pas encore considérés comme menacé dans son entièreté par BirdLife International et IUCN. Cependant, le territoire de certaines espèces, n’est que très petit et ceci combiné, à une destruction massive de leur habitat, provoque une fragmentation sérieuse, et de même la capture pour le commerce donne lieu à une inquiétude grave.
Du fait de les scinder maintenant dans des espèces propres séparées, il est possible de mieux protéger les espèces menacées comme une espèce propre.
Voilà la raison pour laquelle l’on est occupé avec une mise à jour de la liste des espèces.
Les différences entre les sous-espèces.
Le loriquet de Forsten – Trichoglossus forsteni forsteni (Bonaparte, 1850).
Les loriquets de Forsten sont un peu plus petits que le loriquet à tête bleu standard. C’est le plus foncé et peut être aussi celui qui est le plus riche en contraste dans le groupe des loris à tête bleu. Il n’y a pas de dimorphisme entre mâle et femelle.
La couleur nominale du corps est, de façon prédominante, verte, la tête est noir, brun et le front et les joues ont des petites lignes violet, mauve avec une bande jaunâtre, vert lime sur le cou. Le cou est généralement vert mais chez certains oiseaux, les côtés du cou (l’arrière du cou) est noirâtre. La poitrine est d’un rouge écarlate profond (pas écaillé), qui contraste très fort avec le ventre qui est violet, bleu. Autour de l’anus le plumage est de couleur jaune, vert avec des liserés vert foncé tout comme les cuisses et les plumes couvrantes du dessous de la queue. Les plumes couvrantes du dessous des ailes sont rouges, le dessous des rémiges est jaune avec la pointe couverte largement de noir. Le dessous de la queue est olive, jaune. Le cercle nu autour de l’œil est gris et l’iris est rouge, brun, les pattes sont grises et le bec est orange, rouge.
Le lori de Mitchell – Trichoglossus forsteni mitchelli (GR Gray, 1859).
Le lori de Mitchell est parfois considéré comme l’inférieur du lori de Forsten, un jugement où, peut-être, il y a quelque chose de vrai. Il est environ 2 cm plus petit, le rouge est un peu plus orange, la tête du Forsten est principalement noire, brune avec un grand nombre de petites plumes bleu en forme de ligne alors que le Mitchell a une tête brune, grise avec de petites lignes gris, vert. Chez certains oiseaux, parfois, ils ont une petite quantité de ces plumes sur le front. Le col sur le Forsten est aussi plus jaune et serré que celle du Mitchell. Le ventre n’est pas toujours de couleur violet, bleu mais peut aussi montrer des plumes vert foncées. Cependant pour le spectateur occasionnel, il s’agit du même oiseau.
Le lori Djampea – Trichoglossus forsteni djampeanus (Hartert, 1897).
Il est identique à la forme nominale mais les couleurs sont plus intenses en totalité. La tête est noire, le front et les joues se caractérisent par de petites lignes violettes, bleues. L’oiseau est aussi un peu plus grand et après la bande jaune dans la nuque il y a une bande large et voyante de couleur bleu, mauve qui n’est souvent pas aussi prononcé chez le Forsten. Sinon, il est difficile à différencier du loriquet de Forsten.
Le lori Stresemann – Trichoglossus forsteni stresemanni (Meise, 1929).
Comme la forme nominale, la tête est noire, brune, le front et les joues ont de petites lignes violettes, bleues mais la poitrine est orange foncé avec parfois un liseré fin jaune et contraste bien avec le ventre violet foncé. Les oiseaux sont aussi plus grands.
Dans leurs territoires ils habitent aussi bien les forêts mais aussi les plantations, sur Sumbawa, sous les 1.200 mètres mais sur Lombok jusqu’à une hauteur de 2.150 mètres.
Photos : source Internet
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